Français

UN ou deux posts à la fois, traduits en francais. Pour voir et suivir les liens aux sites-sources, veuillez voir le post originel en anglais. Il y aura d'erreurs grammatiques et orthographiques, sans aucun doûte, et pour raisons d'exactitude et d'apprentissage, je vous invite sincèrement à m'envoyer des corrections.

Merci!

— Edith

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jeudi, le 4 août 2011

Blogspotting: Epi Log
Epi Log, c'est une collection d'actualités culinaires que j'ai découvert aujourd'hui, chez le site-web américain gastronomique "Epicurious", qui appartient à l'empire de revues Condé Nast et est en ligne depuis 1995.

Il eut son origine le 9 mars 2006. Malgré l'absence de chasse à la publicité et la somme modeste de commentaires, il subsiste encore et se retrouve même prolifique; dès hier il y a déjà trois post nouveaux.

Les posts bien-écrit et très concis sont soumis par de divers écrivains et rédacteurs gastronomiques, des domaines du papier et du pixel; quelques-uns travaillent pour "Epicurious" et d'autres sont d'amis experts; et il y a une concentration Nouvelle Anglaise, New-Yorkaise.

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vendredi, le 24 juin 2011

Le Nouvel Ascète: Peter Zumthor
En avance de son tour chez la Galerie Serpentine dans l'Hyde Park à Londres, où chaque année un architecte de grande renommée met en oeuvre ses propres plans pour un pavillon de plein air, qui est donc ouvert au public, le site du Guardian a mis en ligne un article et une galerie photo sur l'architecte suisse Peter Zumthor.

La dernière et première fois que j'ai entendu parler de Zumthor, ce fut en lisant un profil bien approfondi dans le New York Times, qui ne m'avait pas frappé à ce temps-là mais qui doit être très bon puisqu'il s'est tellement coincé dans ma mémoire: "The Ascension of Peter Zumthor."

Âgé de 68 ans et habitant un village suisse, il mène son bureau à Chur. Son père était ébéniste et lui faisait assez de pression pour également poursuivre ce travail, mais au lieu de le faire, M. Zumthor s'en est allé pour étudier l'art, et le design industriel et l'architecture d'intérieur; il finit par entrer dans la discipline architectonique. Au cours du temps il fut prononcé architecte par les autorités suisses, qui ont refusés dans ce cas d'exiger les qualifications formales ordinaires. En 2009 il gagna le Prix Pritzer, le summa cum laude de l'architecture.

L'article de Rowan Moore dans l'Observer contient de très bons passages sur son stil. Parmi ses projets plus renommés, figurent des bains (Therme Vals, 1996), des chapelles dans les prés, et un bâtiment à Cologne ou il dût prendre en compte les ruines sous le chantier. Plus récemment il acheva une commission du philosophe Alain de Botton, contruisant une basse maison sur une colline à South Devon, Royaume Uni, qui sera une de cinq maisons de vacances appartenant au projet "Architecture Vivante". (Les maisons, qui sont à louer, poursuivent le but du Botton, de mener aux hoi polloi ce qu'il y a de plus beau et brillant dans l'architecture moderne.) Ces oeuvres sont très individus et son équipe architectonique est petite; il ne semble s'épandre par dessus le globe ni d'exprimer une sensibilité urbaine et cosmopolitaine comme Zaha Hadid ou Frank Gehry. (Sir Norman Foster, par exemple, s'arrange avec quelque 600 personnes. De plus, Zumthor a l'habitude rare de choisir ce qu'il veut faire, ce qui lui permet une indépendance creative vraiment admirable.)

Il y a deux ans, Jonathan Glancey précisa quelquechose de la haute reputation dont M. Zumthor est doué quant il écrivit, pour le site web du Guardian,

"Je l'éprouve comme experience passionnante quand je découvre quelque chose - soit-ce une école, usine, construction religieuse, station de métro - qui pouvait être un mémorial permanent de notre propre âge et de ses entreprises. Je le vois dans l'oeuvre d'architectes contemporains comme Peter Zumthor, Caruso St. John, Tadao Ando, Oscar Niemeyer et Alvaro Siza."

Les travaux de Zumthor sont plutôt sombres (on est tenté de prendre le 'mémorial' de Glancey au pied de la lettre, et de l'interpréter "funéraire"), malgré le fait qu'il n'admirerait sans doute pas cette réduction, et ils ont une austerité et sévérité de lignes qui font écho à la géologie alpine plus grave et les mouvements religieux historiques en Suisse. De plus, il contredit la tendance idiosyncratique (par exemple autrichienne) de poursuivir la lumière dans l'art, de broder les maisons aux géraniums et pétunias et à l'art traditionnel, et de tourner à la netteté, la couleur, et la chaleur transalpine de la Mediterranée dans son architecture. Dans sa chapelle Bruder Klaus, par exemple, les murs aux côtes inversées sont obscures et, malgre le cercle et cylindre de lumière qui émanent de la cime, la jouissance de la religion a la semblance trop contemplative pour y exister vraiment.

Dans son pavillon pour la Galerie Serpentine, l'image du projet montre une ouverture grande, rectangulaire, aux bords penchées, dans le toit, qui expose aux airs un jardin de fleurs qui sera mis en oeuvre par Piet Oudolf. Glancey nous apprend que les murs seront faites de bois et enveloppées par "la gaze et une pâte noire faite au sable." Les pavillons précédents - dix en totale - furent dessinés entre autres par Hadid, Gehry, et Daniel Libeskind.
[Pour trouver les liens aux articles et galeries photo, voir s'il vous plait le post original en anglais.]